La dénutrition peut toucher n'importe qui et est associée à de graves conséquences et à des coûts de santé plus élevés.
Des associations médicales, des représentants du ministère de la santé de l'UE et des représentants des assurances maladie ont préparé des appels et des déclarations pour lutter contre la dénutrition. L'une des actions les plus importantes a été la mise en place d'un dépistage systématique de la dénutrition liée à la maladie.^1,2
L'utilisation d'un outil de dépistage nutritionnel validé, tel que le MNA®, a été recommandée dans le cadre des critères de diagnostic de la dénutrition du GLIM3. Le MNA® a des preuves significatives de validité dans le dépistage de la dénutrition chez le patient gériatrique. Un résumé des 25 ans du MNA® a récemment été publié dans The Journal of Nutrition, Health & Aging, Nutritional Assessment in Older Adults : MNA® 25 Years of a Screening Tool & a Reference Standard for Care and Research; What Next ?"

La dysphagie est considérée comme un facteur de risque majeur de malnutrition et peut affecter jusqu'à 35 % des personnes âgées bénéficiant de soins à domicile. Malgré cela, on sait peu de choses sur la manière dont les diététiciens identifient et évaluent la dysphagie.
L'Association canadienne des diététiciens a récemment publié les résultats d'une enquête menée auprès de 70 diététiciens professionnels au Canada. Près de 75 % des diététiciens ne procèdent pas au dépistage de la dysphagie. Le manque de compétences ou d'aptitudes requises pour effectuer le dépistage et l'évaluation de la dysphagie était l'obstacle le plus souvent signalé.

Cette étude montre que les hydrolysats extensifs dont l'efficacité est cliniquement prouvée sont recommandés dans la prévention et le traitement de l'APLV. Le test de provocation alimentaire par voie orale est toujours recommandé comme étant le test diagnostique le plus spécifique et le plus sensible, bien qu'un test de provocation alimentaire par voie orale positif ne prouve pas une implication immunitaire. Environ 10 à 15 % des nourrissons qui sont allergiques au lait de vache réagissent également au soja. Ces dernières années, l'attention s'est également portée sur l'effet bifidogène des prébiotiques et, plus récemment, sur les oligosaccharides du lait maternel. L'ajout de probiotiques et de prébiotiques au régime d'élimination peut favoriser le développement de la tolérance.

Cette étude a comparé l'efficacité d'un AAF à celle d'un eHF. En conséquence, l'étude a révélé que lorsque les nourrissons étaient sous perfusion, le score SCORAD pour la dermatite atopique était inférieur à celui obtenu avec un AAF. Il a également été observé que les nourrissons prenant de l'eHF avaient moins de vomissements et une fréquence plus élevée de selles molles.

Objectifs : L'objectif de l'étude était d'évaluer les effets d'une préparation pour nourrissons supplémentée avec 2 oligosaccharides du lait humain (HMO) sur la croissance, la tolérance et la morbidité des nourrissons.

Conclusions : Les préparations pour nourrissons contenant 2'FL et LNnT sont sûres, bien tolérées et favorisent une croissance adaptée à l'âge. Les résultats secondaires montrant des associations entre la consommation d'une préparation enrichie en HMO et une morbidité moindre (en particulier la bronchite) et une consommation de médicaments (antipyrétiques et antibiotiques) signalées par les parents méritent d'être confirmés par de futures études.

Ce guide fournit des conseils sur la prise en charge des patients présentant une allergie aux protéines du lait de vache. L'allergie aux protéines du lait de vache se manifeste au cours de la première année de vie, avec une prévalence estimée entre 2 et 3 %. Les manifestations cliniques de l'allergie aux protéines du lait de vache sont très variables en termes de type et de gravité, ce qui en fait l'allergie alimentaire la plus difficile à diagnostiquer. Une anamnèse minutieuse en fonction de l'âge et de la maladie, des tests d'allergie pertinents, y compris la détection d'IgE spécifiques au lait (avec un test cutané ou un test sérique), un régime d'élimination diagnostique et une provocation alimentaire orale aideront au diagnostic dans la plupart des cas.

L'objectif de cette revue est de diffuser les connaissances sur le groupe de travail de l'Académie européenne d'allergologie et d'immunologie clinique (EAACI) sur les produits spéciaux pour l'allergie aux protéines du lait de vache (APLV), récemment créé, afin de fournir une vue d'ensemble des controverses entourant les formulations fortement hydrolysées (eHF), leur utilité et la validité de la définition des "produits spéciaux pour APLV". Les preuves d'une prise en charge diététique appropriée de l'APLV ont été discutées, en soulignant l'importance de l'allaitement et de la prise en charge diététique des enfants atteints d'APLV allaités, de l'alimentation hypoallergénique et des controverses et débats actuels autour du choix du lait maternisé.

Les nourrissons allergiques présentent un microbiote gastro-intestinal inhabituel, avec un faible nombre de Bifidobacterium/Lactobacilli et des taux élevés de Clostridium, Staphylococcus aureus et Esherichia coli. L'objectif de cette étude est d'examiner l'influence du lactose sur la composition du microbiote intestinal et le métabolome des nourrissons allergiques au lait de vache.

Les oligosaccharides du lait maternel (HMO) sont des glucides complexes présents en grande quantité dans le lait maternel. Actuellement, on sait peu de choses sur les bienfaits des HMO dans le lait maternel pour les nourrissons. Cette étude résume les avantages des HMO et l'utilité potentielle de leur incorporation dans les préparations pour nourrissons.