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Approche nutritionnelle des enfants hospitalisés en Belgique

Cette recherche de suivi porte sur l'approche nutritionnelle chez les enfants hospitalisés dans les hôpitaux belges. Elle a notamment examiné la présence et le rôle des diététiciens, les pratiques de dépistage et de prise en charge de la dénutrition, ainsi que le suivi après la sortie de l'hôpital. Une amélioration positive mais limitée de l'approche nutritionnelle a été observée. Différentes barrières, déjà identifiées dans la première recherche ont également été constatées dans cette recherche de suivi.

La dénutrition liée à la maladie chez les enfants hospitalisés reste un sujet de préoccupation, avec plusieurs conséquences négatives, notamment un risque accru de complications, un séjour hospitalier plus long et, par conséquent, des coûts de santé plus élevés. Il est donc essentiel de prévenir et de détecter à temps la dénutrition liée à la maladie et de mettre en place une bonne approche nutritionnelle dans les hôpitaux. Dans le cadre de cette étude, 90 services pédiatriques d'hôpitaux belges ont été interrogés sur la manière dont les enfants hospitalisés sont dépistés pour la dénutrition, sur la manière dont celle-ci est traitée et sur le rôle du diététicien dans ce domaine. Des questions ont également été posées sur les barrières éventuelles rencontrées par les professionnels de santé dans la fourniture de soins nutritionnels adéquats, ainsi que sur l'intérêt pour une formation complémentaire. Les réponses ont été comparées à celles de 2014 afin de vérifier si les recommandations d'un groupe de travail de l'ESPGHAN ont un impact significatif sur la pratique quotidienne.

Principales conclusions :

  • Le dépistage systématique de l'état nutritionnel d'un patient est effectué dans 32,8 % des hôpitaux interrogés.
  • La majorité des hôpitaux participants (59 %) ont indiqué ne procéder à un dépistage qu'en cas de suspicion clinique de dénutrition ou de difficultés à s'alimenter.
  • La majorité des hôpitaux participants (67,2 %) n'utilisaient aucun outil de dépistage. Les hôpitaux qui effectuaient un dépistage utilisaient principalement l'outil STRONGkids (29,5 %).
  • Les barrières les plus courantes au dépistage de la dénutrition étaient le manque de temps et de connaissances, ainsi que le manque de personnel.
  • Les barrières les plus courantes à l'objectivation de l'état nutritionnel étaient également le manque de temps et de connaissances.
  • Parmi les barrières à la lutte contre la dénutrition, outre le manque de temps et de connaissances, l'absence de remboursement du traitement a également été citée comme une raison importante.
  • Seuls 19,7 % des hôpitaux participants disposent d'un protocole de traitement de la dénutrition.
  • 91,8 % des participants ont indiqué être intéressés par un séminaire visant à améliorer les soins nutritionnels, 83,6 % d'entre eux se montrant intéressés par un protocole détaillé et 82 % par une formation en milieu clinique.
  • Bien que le nombre de diététiciens ait augmenté par rapport à 2014, les résultats montrent qu'ils ne sont pas toujours systématiquement impliqués dans l'approche nutritionnelle des patients hospitalisés.
  • Cette étude montre des progrès encourageants, mais encore limités, dans l'approche nutritionnelle des services pédiatriques belges. Il semble y avoir une prise de conscience croissante de la dénutrition. Cependant, des améliorations considérables restent à apporter, notamment en ce qui concerne l'implication des diététiciens dans la pratique clinique et l'utilisation de protocoles standardisés pour le dépistage, l'évaluation nutritionnelle et la prise en charge.

Si vous souhaitez plus d'informations, vous pouvez consulter le lien vers l'article ici.

Référence: Destoop, M., Vandenplas, Y., Raes, M., Hauser, B., De Greef, E. & Huysentruyt, K. (2025). Nutritional Care of Hospitalized Children in Belgium: A Follow-Up Survey. Nutrients. 18;17(4):718. doi: 10.3390/nu17040718.

Marlies Destoop
Destoop et al. 2025
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Destoop et al. 2025
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Directives ECCO 2025 pour le traitement nutritionnel de Crohn

Les directives ECCO 2025 pour le traitement nutritionnel de la maladie de Crohn sont maintenant disponibles. Ces directives marquent une étape importante dans le traitement des maladies inflammatoires de l'intestin et soulignent l'efficacité de la nutrition entérale exclusive (EEN), de la nutrition entérale partielle (PEN) et du régime d'exclusion de la maladie de Crohn (CDED). Découvrez les points clés et les recommandations pratiques qui peuvent vous soutenir dans votre rôle de professionnel de la santé. Consultez les directives pour des informations et des insights détaillés.

Nous sommes fiers d’annoncer la publication des toutes dernières recommandations ECCO (European Crohn’s and Colitis Organisation), pour le traitement nutritionnel de la maladie de Crohn, désormais disponibles.

Après les recommandations de l’ESPEN de l’année dernière, cette mise à jour marque une étape importante dans le traitement des maladies inflammatoires de l’intestin. Elle souligne la reconnaissance croissante par ECCO — l’organisation scientifique de premier plan dans ce domaine — de la valeur de la nutrition entérale exclusive (NEE), de la nutrition entérale partielle (NEP) et du régime d’exclusion de la maladie de Crohn (REMC) combiné à la NEP dans le traitement de la maladie de Crohn.

 

Points clés des recommandations :
 

  • Déclaration 3.1 - NEE pour l’induction de la rémission : La nutrition entérale exclusive s’avère efficace pour induire la rémission clinique et endoscopique chez les enfants [EL1]* et les adultes [EL2] atteints d’une maladie légère à modérée. [Consensus à 96,6 %]
  • Déclaration 3.2 - NEP en volumes élevés : La nutrition entérale partielle peut améliorer l’activité de la maladie ; la posologie optimale doit encore être déterminée. Une dose de NEP ≤ 50 % est déconseillée pour l’induction de la rémission [EL3]. [Consensus à 90,0 %]
  • Déclaration 4.1 - NEP pour le maintien : Pour le maintien de la rémission, la NEP peut être utilisée, même en complément d’un traitement médicamenteux. Les preuves sont les plus solides pour un apport supérieur à 35 % des besoins énergétiques quotidiens via la NEP [EL2]. [Consensus à 96 %]
  • Déclaration 5.1 - REMC avec NEP : Le régime d’exclusion de la maladie de Crohn en combinaison avec la NEP est recommandé pour l’induction de la rémission chez l’enfant [EL2] et peut être envisagé chez l’adulte [EL3] atteint d’une maladie légère à modérée. [Consensus à 100 %]

 

Ces recommandations offrent des conseils pratiques, fondés sur des preuves, qui peuvent vous soutenir dans votre rôle de soignant auprès des patients atteints de la maladie de Crohn.

 

Pour un aperçu complet et plus d’informations, nous vous invitons à consulter les recommandations via le lien ci-dessous.

Pour consulter l’ensemble des recommandations, cliquez ici.

 

* a level of evidence [EL] score

Svolos V, Gordon H, Lomer MCE, Aloi M, Bancil A, Day AS, Day AS, Fitzpatrick JA, Gerasimidis K, Gkikas K, Godny L, Hedin CRH, Katsanos K, Narula N, Russell RK, Sarbagili-Shabat C, Segal JP, Sigall-Boneh R, Sokol H, Wall CL, Whelan K, Wine E, Yanai H, Hansen R, Halmos EP. ECCO Consensus on Dietary Management of Inflammatory Bowel Disease. J Crohns Colitis. 2025 Jul 12:jjaf122. doi: 10.1093/ecco-jcc/jjaf122

ECCO richtlijnen 2025
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Compleat Paediatric comme thérapie de première ligne

Alimentation par sonde à base de vrais ingrédients : une tendance ou pas ? Les résultats de cette étude montrent que c'est bien plus qu'une simple tendance. De plus en plus de diététiciens choississent ce type de nutrition entérale comme premier choix. Pourquoi ? Découvrez-en plus ici !

Selon les études récentes, l'alimentation mixte semble être mieux tolérée chez différentes populations de patients par rapport aux alimentations par sonde standard. Cependant, il n'est pas possible pour tout le monde de passer, totalement ou partiellement, à une alimentation mixte (nourriture finement moulue, adaptée à la nutrition par sonde). Pour répondre aux besoins des patients, des parents et des enfants, des nutritions entérales inspirées par ce principe existent. Ces alimentations par sonde contiennent des ingrédients issus d'aliments vrais et reconaissables.

Cette étude a examiné comment ces formules sont actuellement utilisées dans un hôpital pédiatrique spécialisé au Royaume-Uni.


Les principaux résultats de cette étude en un coup d'œil :
Au total, 70 enfants ont été inclus dans cette étude. Des études antérieures avaient déjà montré que le passage à Compleat Paediatric pouvait soulager les troubles gastro-intestinaux (GI)*, des résultats similaires ont de nouveau été observés dans cette recherche (Figure 1).

 

Figure 1. Symptômes GI rapportés avant et après le passage à Compleat Paediatric. Ces résultats étaient visibles après seulement 7 jours.

 Figure 1. Symptômes GI rapportés avant et après le passage à Compleat Paediatric. Ces résultats étaient visibles après seulement 7 jours.

 

Dans l'hôpital pédiatrique spécialisé, les alimentations par sonde à base d'ingrédients réels étaient principalement utilisées chez les enfants qui présentaient des symptômes GI. Il est également apparu que de plus en plus de diététiciens choississent systématiquement ces formules comme premier choix.


Recommandations formulées dans la publication sur la base des résultats obtenus :

  1. Utilisez Compeat Paediatric comme thérapie de première ligne chez les enfants sans symptômes GI sous-jacents.
  2. Utilisez Compleat Paediatric en milieu clinique aigu comme compromis lorsque les parents demandent une alimentation mixte (blended diet).
  3. Utilisez Compleat Paediatric chez les enfants présentant des symptômes GI qui ne tolèrent pas bien l'alimentation par sonde actuelle.

     

Vous voulez en savoir plus ? Jetez un coup d'œil au résumé en anglais ci-dessous ou lisez l'étude complète ici.

 

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* Souhaitez-vous en savoir plus sur ces autres études ? N'hésitez pas à nous contacter !

 

Source: O'Connor G et al. J Hum Nutr Diet. 2025 Feb;38(1):e13374. doi: 10.1111/jhn.13374.

O'Connor et al. 2025
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Le développement du score de dysfonction gastro-intestinale

Il est d'une grande importance de déterminer la fonction gastro-intestinale (GI) chez les patients gravement malades. Cependant, il n'existe aucun outil validé actuellement pour le faire. Le 'Gastrointestinal Dysfunction Score' (GIDS) a été développé en 2021 et pourrait potentiellement changer la donne... Vous voulez en savoir plus ? Lisez ici un bref résumé de l'article correspondant. Vous trouverez également ici la traduction française du GIDS.

Introduction 

Bien qu'on sache depuis des années que la fonction gastro-intestinale (GI) est d'une grande importance chez les patients gravement malades, il n'existe encore aucun outil clinique validé pour surveiller la dysfonction GI. Étant donné que les évaluations cliniques subjectives sont utilisées et qu'il n'existe pas de définitions uniformes et de biomarqueurs, le développement d'un tel outil s'avère difficile. Cependant, dans un document de consensus de 2012, des définitions simples des symptômes GI ont été établies, ainsi que la définition de 'Acute Gastrointestinal Injury' (AGI ; lésion gastro-intestinale aiguë). La définition de l'AGI se compose de 4 niveaux de gravité basés sur les informations disponibles et l'évaluation des experts. L'évaluation de l'AGI a été développée pour mieux comprendre le dysfonctionnement du tractus gastro-intestinal chez les patients gravement malades, ce qui se manifeste parfois comme (une partie de) défaillances organiques multiples. Bien que l'AGI soit une méthode appropriée pour évaluer le degré de dysfonctionnement GI, elle reste très subjective. De plus, on se concentre, par exemple, sur « l'intolérance alimentaire », un concept en soi mal défini et qui dépend fortement des procédures alimentaires locales. Il existe donc encore un besoin d'un système de score clair pour la dysfonction GI, avec une subjectivité minimale et une reproductibilité maximale. Dans cette étude, un tel système a été évalué, l'idée étant que ce score : le « Gastrointestinal Dysfunction Score » (GIDS), peut être utilisé soit seul pour effectuer une telle évaluation, soit en combinaison avec le « Sequential Organ Failure Assessment » (SOFA) score (Figure 1).

 

Sofa score Français

 

Figure 1. Version traduite du score 'Sequential Organ Failure Assessment' (SOFA), obtenue de Jones AE et al. Crit Care Med. 2009 May;37(5):1649-54. Abréviations : MAP - pression artérielle moyenne, SaO2 - saturation en oxygène artériel périphérique. aLe rapport PaO2/FIO2 a été utilisé de préférence. Si non disponible, le rapport SaO2/FIO2 a été utilisé. bMédicaments vasoactifs administrés pendant au moins 1 heure (dopamine et noradrénaline μg/kg/min).

 

Le tableau de scores GIDS

Le GIDS a été élaboré en collaboration entre 11 unités de soins intensifs dans 9 pays différents. Au total, 540 patients ont été inclus (âge médian : 65 ans) pour lesquels le nouveau tableau de scores GIDS a été administré (avec ou sans le score SOFA). Les résultats montrent que le GIDS a un impact significatif sur la prédiction de la mortalité. De plus, il a été démontré que le GIDS peut être indépendamment associé à la mortalité lorsqu'il est testé en combinaison avec le score SOFA. En résumé, le GIDS peut être utilisé comme un score autonome ou en combinaison avec le score SOFA, et il a également été démontré que le GIDS peut améliorer la puissance prédictive du score SOFA. L'accent était mis sur la prédiction de la mortalité à 28 et 90 jours, cette mesure de résultat ayant été choisie parce que le score SOFA a été validé avec ces valeurs. La traduction du système GIDS peut être trouvée ci-dessous. Le système suit la logique de l'évaluation AGI, mais utilise une approche plus structurée et nécessite moins de données subjectives. Bien que cette étude indique que l'utilisation du GIDS en pratique est prometteuse, la validation du score doit encore avoir lieu, des recherches futures détermineront donc si le GIDS peut effectivement être recommandé pour l'évaluation de la dysfonction GI chez les patients gravement malades.

Résumé de la version traduite du GIDS :

 

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Cet article est entièrement basé sur la publication suivante : Reintam Blaser A, et al. Clin Nutr. 2021 Aug;40(8):4932-4940. doi: 10.1016/j.clnu.2021.07.015.

Blaser et al 2021
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Impact de Peptamen Jr 0.6 sur les symptômes GI & le poids

Saviez-vous que les enfants atteints de déficiences graves (multiples) (GMFCS IV ou V) sont plus susceptibles d'être en surpoids et de souffrir de troubles gastro-intestinaux ? 

Pour contrôler le poids, l'alimentation par sonde est parfois diluée, mais cela a des effets négatifs sur l'apport en protéines et en micronutriments. Cette étude examine l'effet d'une alimentation par sonde semi-élémentaire et hypocalorique dans ce groupe cible. Vous voulez en savoir plus ? Connectez-vous et lisez la suite !

Introduction

Le terme 'maladie neurologique' est un concept englobant pour les affections du système nerveux central qui influencent notamment les compétences motrices, la mémoire et la fonction musculaire. La paralysie cérébrale (PC) est l'un des plus grands sous-groupes au sein de cette pathologie. Pour les personnes atteintes de PC, il n'est pas évident de pouvoir manger et boire de manière autonome et en toute sécurité, beaucoup d'entre elles dépendent donc de l'alimentation par sonde. Les enfants atteints de PC sévère (GMFCS IV et V) ont une plus grande probabilité de déséquilibre entre leur apport énergétique et leur consommation d'énergie, ce qui conduit à la formation d'une plus grande quantité de graisse corporelle par rapport à leurs pairs qui se développent normalement. De plus, ces enfants sont plus souvent confrontés à un surpoids. Pour contrôler le poids, l'alimentation par sonde est parfois diluée, mais cela a des conséquences négatives sur l'apport en protéines et en micronutriments. En outre, les problèmes gastro-intestinaux (GI) font également partie intégrante de leur tableau clinique. Une alimentation par sonde semi-élémentaire, faible en calories, contenant toutes les vitamines et minéraux, pourrait être une solution possible pour ces enfants. Cette étude a examiné quel est l'impact d'une telle alimentation par sonde semi-élémentaire, faible en calories (Peptamen Junior 0.6) sur les symptômes GI, le poids et le régime alimentaire de ce groupe cible. Au total, 28 enfants (avec un âge moyen de 7 ans) ont participé à cette recherche.

 

Les principaux résultats de cette étude en un coup d'œil :

  • Après le passage à Peptamen Junior 0.6, moins d'enfants ont souffert de troubles gastro-intestinaux. Des améliorations ont été constatées pour tous les troubles gastro-intestinaux étudiés : vomissements, reflux, haut-le-cœur, constipation et douleurs abdominales.
  • Le poids de 20 enfants sur 28 s'est stabilisé au bout d'un mois seulement après le passage à Peptamen Junior 0.6.
  • Le régime alimentaire a été simplifié chez 24 enfants sur 28 après le passage à Peptamen Junior. Par exemple, parce qu'il fallait administrer moins de bolus nutritionnels ou parce qu'ils n'avaient tout simplement plus besoin d'autres suppléments.
  • Une réduction globale du temps de préparation a été constatée chez 22 enfants sur 28.


Vous voulez en savoir plus ? Jetez un coup d'œil à l'infographie ci-dessous ou lisez l'étude complète ici.

 

 

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Découvrez plus sur Peptamen® Junior 0.6

OConnor et al. 2024
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Peptamen : meilleure tolérance et du contrôle glycémique.

Saviez-vous que 75 % des patients en soins intensifs souffrent d'intolérance gastro-intestinale (GI) ?

Cette étude, qui a examiné près de 20 000 patients, montre que les alimentations par sonde à base de 100 % de protéines de lactosérum avec ≥50 % de TCM pourraient apporter un soulagement, non seulement en ce qui concerne la tolérance gastro-intestinale (GI), mais aussi en ce qui concerne le contrôle glycémique, la dénutrition et la perte de poids. Vous souhaitez en savoir plus ? Consultez ici le résumé complet de cette étude.

Introduction 

Un patient sur trois hospitalisé souffre d'intolérance alimentaire gastro-intestinale (GI). Dans les unités de soins intensifs (USI), la prévalence est encore plus élevée, avec jusqu'à 75 % des patients en USI souffrant d'intolérance gastro-intestinale. Ces intolérances sont associées à de moins bons résultats cliniques, à un risque accru de dénutrition et à des coûts médicaux plus élevés : en effet, les patients restent souvent plus longtemps à l'hôpital à cause de ces intolérances, nécessitent davantage d'assistance infirmière et consomment souvent plus de médicaments. Pour augmenter la tolérance gastro-intestinale et métabolique, des aliments entéraux spéciaux sont souvent prescrits. Les aliments entéraux à base de lactosérum à 100 % avec ≥50 % de TCM (Peptamen®) pourraient peut-être soulager ces patients - et c'est exactement l'hypothèse de cette étude !

 

Groupes de recherche

Cette étude rétrospective et transversale a porté sur des adultes (≥18 ans) admis à l'USI entre octobre 2015 et octobre 2019. Ces patients ont été répartis en 3 groupes :

  1. Alimentation par sonde à base de protéines de lactosérum 100 % partiellement hydrolysées avec ≥50 % de TCM (Peptamen®) : n = 3242
  2. Autres alimentations par sonde à base de peptides : n = 3121
  3. Aliments sondes à base de protéines intactes : n = 13316

 

Les principaux résultats en un coup d'œil :

Nguyen 2024 resultaten

 

Les plus grandes améliorations des symptômes gastro-intestinaux ont été observées dans le groupe Peptamen® :

  • Le risque d'intolérance gastro-intestinale était 18 % plus élevé dans le groupe recevant d'autres alimentations par sonde à base de peptides par rapport au groupe recevant Peptamen (p<0,03).
  • Le risque d'intolérance gastro-intestinale était 15 % plus élevé dans le groupe recevant une alimentation par sonde à base de protéines intactes par rapport au groupe recevant Peptamen (p<0,03).
  • Le risque d'hyperglycémie était 81 % plus élevé dans le groupe recevant d'autres alimentations par sonde à base de peptides par rapport au groupe recevant Peptamen (p<0,001).
  • L'utilisation d'un cathéter rectal, la dénutrition et la perte de poids étaient également significativement (p<0,05) moins fréquentes dans le groupe Peptamen par rapport aux deux autres groupes.]

Souhaitez-vous en savoir plus ? Consultez l'infographie ci-dessous ou lisez l'étude complète ici

 

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Cette étude a été réalisée aux Etats-Unis avec les produits Peptamen qui y sont commercialisés. Ceux-ci sont similaires aux produits commercialisés dans le BeNeLux, mais ne sont pas identiques à 100 %. 

 

Découvrez la gamme Peptamen®

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ThickenUP® Junior pour le traitement de la dysphagie

Ce récent rapport de 2025 montre qu'un épaississant instantané, ThickenUP® Junior (à base de gomme de caroube et de gomme xanthane) peut contribuer au traitement des nourrissons et des enfants souffrant de dysphagie en tant que comorbidité de maladies (neurologiques). Ce rapport décrit quatre cas de jeunes enfants souffrant de dysphagie pour lesquels ThickenUP® Junior a été administré comme épaississant. Dans les quatre cas, l'utilisation de cet épaississant résistant à l'amylase rend la déglutition et la consommation de boissons plus sûres, avec moins de complications, y compris l'aspiration. La qualité de vie des nourrissons et des enfants est également améliorée.  

L'épaississement de liquides pour la dysphagie chez les enfants : une perspective de la pratique clinique. 

Introduction

La dysphagie est un problème mondial qui touche différentes populations de patients et catégories d'âge. Même chez les enfants (âgés de moins de 3 ans) atteints de paralysie cérébrale (PC), entre 27 et 99% souffrent de dysphagie, dont 39% nécessitent une modification de la texture des boissons et des aliments. Ces taux de prévalence élevés témoignent de la gravité de ce problème. S'il n'est pas suffisamment pris en compte, de graves complications peuvent survenir, telles que la pneumonie d'aspiration, la malnutrition et des problèmes de développement. Par conséquent, pour éviter de telles complications, il est souvent recommandé de donner aux aliments et aux boissons une consistance appropriée. L'importance de ces adaptations de consistance est également démontrée dans ce récent rapport de 2025, qui présente quatre cas d'enfants âgés de 1 à 4 ans. Les enfants de l'étude présentent différentes pathologies sous-jacentes avec la dysphagie comme comorbidité commune. Dans le cadre de l'intervention, un épaississant instantané, ThickenUP® Junior (à base de gomme de caroube et de gomme xanthane), est proposé afin d'atteindre tous les niveaux de consistance selon l'International Dysphagia Diet Standardisation Initiative (IDDSI). Cet épaississant est résistant à l'amylase et ne provoque pas de changements sensoriels dans les aliments et les boissons. En outre, il est toujours important que le traitement soit personnalisé et qu'il soit mené par une équipe multidisciplinaire. 

 

Les principaux résultats 

Les principaux résultats de ce rapport concernant l'utilisation de ThickenUP® Junior sont les suivants : 

  • Contribue au traitement de la dysphagie.
  • Les complications, y compris la pneumonie d'aspiration, peuvent être évitées.
  • Favorise une déglutition plus sûre.
  • L'apport nutritionnel est maintenu.
  • Peut contribuer à l'apprentissage du processus de déglutition.
  • Favorise la qualité de vie.
  • Grâce à la résistance à l'amylase, la boisson préparée reste stable plus longtemps.

 

Si vous souhaitez plus d'informations sur ce rapport, un résumé plus complet est disponible ici

 

Référence:

van Hulst, K., van Ijken, E. & van Vliet, L. (2025). Thickening liquids for pediatric dysphagia: a perspective from clinical practice. Postgrad Med. 2025 Feb 5:1-8. doi: 10.1080/00325481.2025.2457318. 

 

Saviez- vous que? Saviez-vous que chez les enfants souffrant de dysphagie, la consommation de jus de fruits très sucrés augmente le risque de pneumonie d'aspiration en cas d'étouffement ? En effet, les sucres peuvent favoriser la croissance bactérienne dans les poumons. C'est pourquoi il est toujours préférable d'utiliser de l'eau. Si vous souhaitez obtenir plus d'informations sur ThickenUP® Junior, le mode d'emploi et les méthodes de préparation, vous pouvez trouver plus d'informations ici

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Impact des HMO et du lactose sur le microbiome infantile

Cette étude a examiné l'impact de deux oligosaccharides du lait humain (HMO) et du lactose sur le microbiome de jeunes nourrissons souffrant d'une allergie au lait de vache (ALV). Vous voulez en savoir plus ? Lisez l'article complet !

Cette étude ex vivo visait à étudier les effets modificateurs du microbiome du 2'FL et du LNnT, en combinaison avec et sans lactose, sur le microbiome intestinal dysbiotique des nourrissons atteints d'ALV.

Principaux résultats :

  • La combinaison de HMO (2'FL & LNnT) et de lactose a le plus grand effet sur la croissance de diverses bifidobactéries, ces effets pourraient aider à corriger le microbiome dysbiotique chez les nourrissons atteints d'ALV.
  • Le HMO et le lactose ont stimulé séparément la production de plusieurs métabolites bénéfiques pour la santé (tels que les acides gras à chaîne courte, les acides lactiques et les acides aminés N-acétylés), les effets les plus importants ayant été observés lors de l'utilisation de la combinaison HMO + lactose.
  • Les résultats confirment les avantages d'une supplémentation en HMO dans les aliments eHF contenant du lactose (Althéra HMO) pour les nourrissons atteints d'ALV, en améliorant le microbiome dysbiotique.
  • On pense que les effets de la composition du microbiome peuvent être bénéfiques pour l'intégrité de la muqueuse intestinale et le développement immunitaire précoce.

Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer ces effets, les résultats sont cohérents avec les conclusions précédentes.  

Vous voulez en savoir plus sur cette étude ? Regardez la vidéo ci-dessous dans laquelle les chercheurs vous expliquent l'étude étape par étape :

 

Cette étude est le fruit d'une collaboration entre Nestlé Health Science, Nestlé Research et Cryptobiotix.

 

Référence: Van den Abbeele, P. et al. Beneficial Microbes; 2024:1-15. https://doi.org/10.1163/18762891-bja00048

Abbeele et al. 2024
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Réduire dénutrition & perte de muscles avec Resource® Ultra+

Cette étude montre l'efficacité de Resource Ultra+ chez les patients souffrant de (risque de) dénutrition liée à une maladie et de sarcopénie. Pendant trois mois, 65 participants ont reçu des conseils diététiques et la boisson médicale, riche en énergie (> 2,1kcal/mL) et en protéines (32g/200mL), une ou deux fois par jour. On a observé une grande compliance et une bonne tolérance gastro-intestinale. Cette intervention a permis de réduire de manière significative la prévalence de la dénutrition (sévère) et de la sarcopénie, ainsi que l'augmentation de la masse et de la force musculaires. Les résultats étaient encore plus favorables pour les participants âgés de ≥ 60 ans qui prenaient la boisson médicale deux fois par jour.

Efficacité des boissons médicales hyperprotéinées et hyperénergétiques chez les patients souffrant de dénutrition : une étude en situation réelle.

 

28 à 73 % des patients hospitalisés souffrent de dénutrition liée à une maladie. Ces prévalences montrent qu'il s'agit d'un problème grave, souvent sous-estimé et avec des conséquences importantes. Ce problème contribue par exemple à la prolongation des séjours à l'hôpital, à une moins bonne guérison (des plaies), à des coûts de santé plus élevés, à une moins bonne qualité de vie et à une mortalité plus élevée. Une intervention et un traitement nutritionnel adéquats sont donc essentiels pour combattre ou remédier à la dénutrition liée à une maladie et pour prévenir les complications supplémentaires telles que la sarcopénie. L'importance de ces interventions est également illustrée par cette étude observationnelle de 2024. Soixante-cinq participants souffrant de (risque de) dénutrition liée à une maladie ont bénéficié d'une intervention nutritionnelle pendant trois mois. Ils ont reçu une boisson médicale, riche en énergie et en protéines, Resource® Ultra+ (> 2,1kcal/mL ; 32g de protéines/200mL), et des conseils nutritionnels personnalisés.

 

Principaux résultats

  • Une réduction significative de la prévalence de la dénutrition; de 93,4 % à 78,9 % (p < 0,01).
  • Une réduction significative de la prévalence de la dénutrition sévère; de 60,7 % à 40,3 % (p < 0,01).
  • Une réduction significative de la prévalence de la sarcopénie, de 19,4 % à 15,5 % (p < 0,4).
  • Une bonne tolérance gastro-intestinale et une bonne compliance des participants; 78,5 % des participants ont consommé > 75 % de la dose prescrite.
  • Une réduction de la perte de poids; de - 6,75 % à 0,5 %.
  • Une amélioration de la masse et de la force musculaire.

Dans l'infographie ci-dessous, vous pouvez lire par vous-même les principales conclusions de cette étude.

 

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Si vous souhaitez plus d'informations, vous pouvez consulter le rapport ici

Reference: López-Gómez, JJ., et al. (2024). Effectiveness of High-Protein Energy-Dense Oral Supplements on Patients with Malnutrition Using Morphofunctional Assessment with AI-Assisted Muscle Ultrasonography: A Real-World One-Arm Study. Nutrients. 17;16(18):3136. doi: 10.3390/nu16183136.

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Étude PRECISe : effet des protéines en IC

Les lignes directrices pour les soins intensifs en Europe et en Amérique ne concordent pas tout à fait. Alors que les lignes directrices de l'ESPEN indiquent qu'un apport de 1,2 g de protéines par kg de poids corporel par jour devrait être suffisant pour le patient en soins intensifs, les lignes directrices de l'ASPEN indiquent qu'il devrait se situer entre 1,3 g et 2,0 g de protéines par kg de poids corporel par jour. Laquelle de ces deux valeurs est la plus proche de la réalité ? C'est « PRECISEMENT » ce qui a été étudié dans cette étude !

Les lignes directrices pour les soins intensifs en Europe et en Amérique ne concordent pas tout à fait. Alors que les lignes directrices de l'ESPEN indiquent qu'un apport de 1,2 g de protéines par kg de poids corporel par jour devrait être suffisant pour le patient en soins intensifs, les lignes directrices de l'ASPEN indiquent qu'il devrait se situer entre 1,3 g et 2,0 g de protéines par kg de poids corporel par jour. Laquelle de ces deux valeurs est la plus proche de la réalité ? C'est « PRECISEMENT » ce qui a été étudié dans cette étude !

Figure 1. Phase d'accumulation en USI en ce qui concerne l'apport en énergie et en protéines. L'étude PRECISe s'est intéressée à l'apport en protéines des patients en soins intensifs. La période qui suit la réanimation (post-réanimation) n'a pas été prise en compte.  

Bloc d’alimentation en saillie IC

 

Les principaux résultats en un coup d'œil :

  1. Un régime riche en protéines (2,0g/kg/jour) entraîne une baisse du score de qualité de vie chez les patients en soins intensifs sous ventilation.
  2. Un régime riche en protéines (2,0g/kg/jour) prolonge la durée de séjour des patients en soins intensifs, c'est-à-dire que les patients recevant un régime pauvre en protéines sortent plus tôt de l'USI.
  3. Les symptômes gastro-intestinaux et l'utilisation de prokinétiques étaient plus fréquents chez les patients de l'USI qui recevaient un régime riche en protéines (2,0g/kg/jour).

Vous voulez en savoir plus sur cette étude ? Lisez le résumé ici ou consultez la publication complète sur le site de la revue. Lisez le résumé ici , ou consultez la publication complète sur le site de la revue.

Bels et al. Lancet 2024; 404: 659–69

 

PRECISe studie 2024
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